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Les lavoirs de Plougonvelin

Le lavoir de Bertheaume

Ce lavoir est situé en contrebas des locaux de la Colonie de Bertheaume .


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Il faut y accéder par l’Impasse de l’Anse. Il a été utilisé par les marins jusqu’au départ de L’Ecole de Pupilles de la Marine de Bertheaume en 1950.
Après leur départ très vite la vaste prairie herbeuse où se situait le lavoir devint une friche et le lavoir envahi par la vase, le terrain étant très humide à cet endroit.
En 2010, l’équipe de l’association « Les Amis du Patrimoine » décide de défricher les lieux et nettoient les abords du lavoir avec l’aide du service technique de la mairie.

En 2011, l’équipe STEPP prend la relève et construit une passerelle en bois qui permet désormais aux marcheurs d’un côté à l’autre du ruisseau sans se mouiller les pieds.

Contrairement aux autres lavoirs, autour de celui-ci on fait la lessive debout. Une petite bâtisse attenante abrite une moto-pompe.

Le lavoir de kériezec

Ce lavoir se situe sur le ruisseau qui descend de Kerzavid, au bout du chemin de kériezec qui part de la plage du Trez-Hir en passant au pignon est de la propriété Le Goasguen.

Ce lavoir est aussi sur le chemin en contrebas du lavoir de Kerielcun et du prolongement de la rue des camélias.


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Il a été construit à la demande de Henri Le Goasguen qui était maire de Plougonvelin au moment de la guerre 1939/45 ; ceci pour rendre service aux nombreux brestois qui étaient venus se réfugier dans le quartier à cette période.

Le lavoir de kériezec

Lavoir du C’Holven


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Prairie du C’Holven : Aménagée et entretenue par Gaby QUELLEC

C’est en 2004, après avoir participé aux premières recherches à Kerbrat avec Bernadette Le Rû, Jean Gélébart et François Goarzin que Gaby s’est souvenu qu’un lavoir existait également au C’Holven. Nul n’aurait pu soupçonner un lavoir sous l’épais manteau de broussailles. Depuis 1965 il ne servait plus à personne après avoir été très utile aux familles Le Rû-Leven de Kerveur, Lannuze-Quellec de Kérautret, Gillet-Laine de Kérouman, Gélébart et Le Deun de Saint-Marzin.

Un gros travail de débroussaillage et de nettoyage furent nécessaires pour le rendre à l’état actuel. En fouillant dans le fossé Gaby a également retrouvé la source qui alimentait un abreuvoir qui servait autrefois à abreuver les bêtes. Celui-ci et la source qui l’alimentait avait disparus lors du remembrement et de la création et de l’élargissement des routes alentour.

A proximité du lavoir se trouvait une prairie qui servait aux lavandières pour blanchir leur linge. Celle-ci, qui était très humide, avait aussi disparue sous les broussailles. Ayant terminé la remise en état du lavoir et de l’abreuvoir, Gaby s’est tourné vers cette prairie. Nul ne peut imaginer les travaux de titan accomplis et les sommes investies à titre privé dans cet ensemble. Mais pour lui cela ne compte pas car c’est sa passion et la mettre au service du plus grand nombre est sa grande récompense. Encore aujourd’hui, il continue donc à aménager et à entretenir.

Ce lavoir était dans le domaine public avant le remembrement mais est devenu privé depuis et appartient à la même propriétaire que la prairie.

Le lavoir se situe sur la route qui mène de la Route de Saint-Mathieu à la grève du Vaéré en passant par la ferme de Kérouman.

Le lavoir de Landéguinoc

lavoir de Landeguinoc

Ce lavoir était la propriété de Yves Chevillotte et a été utilisé jusqu’aux années 1970 environ par les familles Le Hir, Gourmelen et Auffret de Landéguinoc et la famille Le Guerrannic qui habitait à Toulibil.

En 2011, l’équipe de la STEPP a complètement nettoyé les lieux et refait, en partie, le dallage autour.

La fontaine attenante était propriété de madame Gourmelen, puis actuellement de Monsieur et Madame Le Calvez qui habite à côté. Ce lavoir se trouve au pignon de leur maison rue Henri Gourmelen

Lavoir de Kérielcun

Ce lavoir et cette fontaine sont situés rue Hent ar Stivel (qui veut dire chemin de la fontaine).


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Au départ l’espace était très boueux et peu praticable. A la demande d’un riverain, la commune a fourni les buses pour canaliser l’eau afin qu’il puisse aménager les lieux. Les escaliers d’accès, le dallage, la petite bâtisse au-dessus der la fontaine, les plantations alentour et la pelouse sont son œuvre et ont été financés par ses propres deniers. Depuis une quarantaine d’années qu’il habite là ce riverain s’est toujours occupé du lavoir, aidé depuis quelques années d’un autre qui est venu habiter le quartier. Bien que ce lavoir et cette fontaine soient situés sur un terrain communal, ils l’entretiennent avec beaucoup de soin et leur vigilance pour éviter les dégradations est de tous les instants

lavoir de Kerielcun

Ce lavoir a une particularité, il est à deux bacs. L’un, entièrement recouvert de lentilles d’eau, abrite des grenouilles d’une espèce peu commune qu’il ne faut surtout pas déranger. L’autre, plus petit, en est complètement dépourvu parce que régulièrement (au moins tous les quinze jours) nettoyé par les riverains.

Le lavoir et la fontaine de Kélédern

Le lavoir et la fontaine de Kélédern sont sur une propriété privée appartenant à la famille de Jean Chevillotte qui en avait l’usage exclusif.

Les fermiers locataires de la ferme de Kélédern avaient un autre lavoir qui a été comblé et a complètement disparu. A partir de 1970, comme il ne servait plus, ce lavoir a peu à peu été envahi par le lierre et les broussailles.

Fin 2005, Bernadette Le Rû, aidée de Jean Gélébart et de François Goarzin, ont remis en état les lieux et découvert des pans de murs qu’ils ont remontés à une certaine hauteur.
Ce sont les restes d’une petite bâtisse couverte qui avait une petite cheminée et qui servait à faire la buée (en ancien français le verbe « buer » voulait dire faire la lessive) c’est à dire que c’était l’endroit où on posait la lessiveuse sur un trépied pour faire bouillir le lige. Ce lavoir a une particularité : il possède deux bacs.
Ce lavoir a une particularité : il possède deux bacs.

Ce lavoir et cette fontaine se trouvent sur la droite du chemin qui mène de la rue Henri Gourmelen à Kélédern.

Lavoir du Stang

Ce lavoir était situé sur une parcelle de terre de la ferme du Stang exploitée par les parents de René et était à l’usage exclusif de la famille. Les voisins, la famille Le Guen, avait leur propre lavoir, plus bas que leur ferme, sans doute rue des Roitelets actuellement mais René pense qu’il a disparu.

Cela aurait aussi pu être le cas de celui du Stang. En effet en 2007, au moment de la construction de la rue des Bergeronnettes (où se trouve actuellement le lavoir), voie d’accès au lotissement d’en face, la source de la fontaine a été déviée. Dès 2008, René a entrepris les travaux pour sauver le lavoir et ceux-ci ne sont pas encore terminés, il y retourne dès qu’il a le temps et qu’il fait beau.

Lavoir du Stang

C’était la grand-mère de René qui faisait la lessive de la famille et elle se prénommait Marie-Yvonne. C’est sans doute la raison pour laquelle certains l’appellent le « Lavoir de tante Vonne  ». Celle-ci est allée à ce lavoir jusqu’à 1960 environ. Ensuite comme elle avançait en âge, la famille lui a aménagé un autre lavoir en bas du ruisseau et beaucoup plus proche de la ferme

En plus du lavoir, René aidé de son beau-frère, Gérard Bothorel, entretien également le ruisseau qui passe là et coule jusqu’à la route de Lesminily.

Lavoir de Saint-Mathieu


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Ce lavoir servait aux habitants de la Pointe tels les familles des gardiens de phare, de sémaphore, les familles Quellec, Jacolot mais aussi aux familles des fermes environnantes telles les Lunven , Le Gac de Kernévez, Leven-Tanguy du Prédic.

Lavoir de Saint-Mathieu

La dernière à se rendre à ce lavoir fut l’épouse de Eugène Lunven jusqu’en 1965 environ.

Le lavoir se situe sur le chemin menant au Cénotaphe.

Lavoir de Poulyot

Entretenu par René SALAUN, Norbert PRIGENT et François Kérébel

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Lavoir de Poulyot

Ce lavoir était utilisé principalement par les familles de la rue du Lannou dont les Salaün et les familles de la rue de la Forge dont les Quéré Yves et Gotland Marie-Louise. Les lavandières étendaient leur linge sur la prairie attenante appartenant actuellement à René Salaün.


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Dans un coin elles faisaient également bouillir le linge dans la lessiveuse posée sur un trépied.

Il a cessé d’être utilisé vers les années 1975.

Lavoir de Poul ar Goazy

Entretenu par Jean-Paul RAGUENES

Lavoir de Poul-ar-Goazy

Ce lavoir situé à droite presqu’à l’entrée de la rue de Poul ar Goazy était très utilisé du fait de sa proximité avec le bourg.


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La famille Jézéquel qui habitait juste en face du lavoir et qui a été la dernière à l’utiliser nous a communiqué la liste des principaux usagers.

Jeanne Gourmelon du bourg, Louise Floc’h de Kéruzas, les familles Petton Marie, Germaine, Annie, l’épouse de François Petton de la route de Bertheaume, Yvonne Kéraudy-Léaustic de Ty-Fourn, Catherine Mingant, Jannig Mingant de la rue Recteur Le Moal, Titine Quéré de la rue des Martyrs, Lisette Petton du Bourg et surtout des lavandières ou blanchisseuses comme on les appelait comme Perrine Floc’h-Mingant de Poul ar Goazy, Soizic Le Guen-Raguénés de Coasmeur et Jeanne-Yvonne Petton du Bourg (mère de Francis Petton) qui officiaient pour plusieurs familles d’agriculteurs ou autres. Perrine Mingant surtout était très présente à ce lavoir et gare aux enfants d’à côté s’ils venaient la déranger dans son travail.

Tous les ans, au mois d’août, au moment du pardon les forains se retrouvaient au lavoir avec leurs grands bacs à linge, ceci jusqu’en 1976 année du dernier pardon. Le lavoir a été utilisé jusqu’en 1975 environ. Mais après cette date Jeannette Jézéquel a continué à y venir jusqu’aux années 1980/85 chaque semaine pour laver les maillots des joueurs des différentes équipes de foot de l’Union Sportive Plougonvelinoise.

Accolé à ce lavoir, il y avait un abreuvoir où tous les agriculteurs de Poul ar Goazy, Kéruzas, Ty-Fourn, Gorré-Kéar et le Bourg venaient régulièrement faire boire leurs bêtes

Malheureusement, lors de l’aménagement de la rue de Poul ar Goazy la source a été déviée et l’abreuvoir a disparu.